PARTAGE n°11 : ♫ Elle dormait au bord de la Seine ♫
Comme je vous le disais dans le précédent message, j'ai à nouveau privilégié la fantaisie et la légèreté. Pour vous raconter une scène vue un été à Paris, entre réalité et imagination. Et pour vous emmener au bord de la Seine, et bien plus loin...
Le texte " dormait " dans un de mes cahiers depuis des années, et je l'ai mis en musique pour ce partage.
Une jeune artiste m'a aidé à le mettre en images. À découvrir plus longuement sur son site :
https://illoustratrice.jimdofree.com/
Et maintenant, laissons-vous emporter ... sous ce lien :
PARTAGE n°12 :♫ Reviennent, reviennent nos plus beaux jours ♫
Vous devez vous souvenir de mon ♫Partage n° 1 ♫ dans lequel je présentais ma démarche :
*chaque semaine environ, vous faire découvrir ou redécouvrir telle ou telle chanson
*en vous racontant comment elle a été créée, ou une anecdote à son sujet
Ce sera pleinement ce que je vais faire aujourd’hui. La chanson à découvrir ou à redécouvrir fait partie de celles qui sont sur mon site depuis sa création. Il s’agit des CAVALIERS, un des titres phares de ce disque 33 tours dont je vous ai parlé dans mon ♫Partage n°3 ♫ avec photos à l’appui.
J’ai choisi ce titre car il me semble parfaitement « coller » avec ce que nous nous souhaitons actuellement. Que ces tristes saisons et horizons que nous vivons depuis trop de mois s’en aillent et que reviennent, reviennent nos plus beaux jours.
Et les anecdotes sont nombreuses autour de ce titre. J’en ai choisi deux.
Mais où est donc passée la… 17ème… syllabe ?
Cette chanson est née de notre intense collaboration entre Michel Gangloff, Claude Ruff et moi-même (voir ce ♫Partage ♫ n°3) concrétisée notamment par toute une série de concerts et un 33 tours.
Claude, un jour, me montre une nouvelle composition, à la guitare, très rythmée et qui me demande beaucoup de souffle. Je commence par chanter (1-2-3-4…) pour compter les syllabes et je me lance dans l’écriture des premières lignes du futur texte. Or, pour ma deuxième phrase, à chaque fois, il me manquait une syllabe. Et je ne comprenais pas ! Vous allez sourire. Comptez de 1 à 16 en comptant un temps par syllabe…En fait quinze monosyllabes sauf QUA-TORZE, et j’arrivais donc à 16…alors que j’étais à 17 syllabes…Ma longue phrase était donc à chaque fois boiteuse…
Quand le cheval ne reconnaît ni son maître ni sa forêt…
FR3 Alsace nous propose de mettre en images (on ne parlait pas encore de clip) ♫Les Cavaliers ♫ pour l’émission de télévision « Vis-à-vis » diffusée tant en France qu’en Allemagne. Je loue des capes et des masques au TNS, j’obtiens la ô combien précieuse collaboration du club hippique d’Haguenau. FR3 installe dans les allées de la forêt, route de Schirrhein, un générateur et de grosses enceintes.
Chaque cavalier/ère enfile sa cape et son masque. FR3 lance fort la musique pour notre play-back…Imaginez…Dans un premier temps, les chevaux sont décontenancés par ces costumes et tout ce bruit mais très vite, grâce à la parfaite maîtrise de leur cavalier/ère FR3 peut commencer à tourner la première prise. Et tout se déroula ensuite pour le mieux. Nous n’avons qu’une vidéo enregistrée de qualité trop médiocre. Mais en PJ, des photos pour vous donner une idée.
La chanson - avec une impressionnante programmation rythmique et virtuosité de Michel Gangloff - sur mon site sous ce lien :
PARTAGE n°13 :♫ RESPIRE... ♫
La création est magique ! Sortir du jardin des légumes pleins de terre et en faire un succulent repas ; prendre un bloc de pierre ou de bois et en faire un animal ou une statue ; acheter un vieux corps de ferme délabré et en faire un superbe et agréable lieu de vie ; avec de vieux habits ou des coupons tout neufs de tissu confectionner des vêtements surprenants et élégants…Je pourrais multiplier les exemples à l’infini et dans tous les domaines. Et y ajouter : avoir une phrase ou un début de mélodie dans la tête, ou sous les doigts, en faire une chanson complète, l’orchestrer, l’enregistrer et pouvoir la partager. À chaque niveau nous sommes des artisans. Et la création garde à chaque fois son côté magique.
Pour le ♫Partage ♫ d’aujourd’hui, tout commence par une précieuse remarque de mon frère aîné, Michel. Vous devez peut-être vous souvenir du ♫Partage♫ n°2, deux textes sur une même mélodie, où je précisais : Pour ♫ Je reviens de si loin ♫, le titre de cette seconde version, c’est mon grand frère Michel, depuis Paris, qui a réalisé toute l’orchestration.
Donc Michel me fait observer que je devrais davantage laisser de respiration et de musique entre mes mots, et à l’intérieur de mes strophes et de mes refrains. « Respire quand tu chantes ». J’avais la première phrase. Une nouvelle chanson était en gestation. C’est celle que vous allez découvrir.
Pour celles et ceux qui, à chaque envoi, préfèrent écouter simplement la chanson sans regarder ma mise en images, je précise que dans ce montage, les textes qui défilent sont bien plus nombreux que les photos. Et l’on peut même respirer en même temps que se déroule la chanson, voire vivre cette « respiration en pleine conscience », à juste titre bien médiatisée ces derniers temps.
Et sur le site :
PARTAGE n°14 :♫ Tous les petits joueurs de foot ♫
♫ Je me revois gamin(e) Puis je reprends mon chemin ♫ Ça doit vous arriver aussi au fil des saisons...Voir des enfants dévaler une pente en luge, construire une cabane, dessiner à la craie sur les trottoirs, promener une poupée dans une poussette...et vous souvenir que vous aussi, à leur âge...
Dans ma chanson, ce sont des gamins qui jouent au foot. Ce beau sport, avant de devenir trop souvent une honteuse machine financière et politique, a été depuis la plus haute antiquité, est encore et, je l'espère, restera un plaisir prodigieux pour des enfants de tous les continents. Que la balle soit une vraie balle ou une boule réalisée avec des sacs en plastique.
C'est en pensant à ces gamins, et au gamin que j'étais, que j'ai écrit cette chanson. Avec en même temps une tendre pensée pour notre père - qui, hier, aurait eu 103 ans. Lui qui nous a emmenés même tout petits au stade de la Meinau et qui savait suivre avec la même passion un match de professionnels ou une partie entre gamins au coin d'une rue ou entre deux blocs.
" Récréation colorée ", re-création, je me suis amusé à mettre cette chanson en images en postérisant la plupart des photos, et en faisant " courir " tout le texte, même s'il ne fait que redire l'image. Oui, une" récréation colorée "...
En ces temps encore et toujours bien mornes et compliqués, puissiez-vous prendre autant de plaisir à découvrir cette chanson illustrée que j'en ai pris à la composer, à l'enregistrer et à la mettre en images.
Et, plus que d'habitude, n'hésitez pas à la partager avec vos enfants ou petits-enfants.
PARTAGE n°15 :♫ Je me détacherai de toi ♫
Demain lundi 03 mai, première date du calendrier du " déconfinement ". Premier pas vers la réouverture annoncée des commerces, des terrasses, des lieux culturels et donc du spectacle vivant.
Après la récréation colorée de mes ♫ Petits joueurs de foot ♫, je voulais marquer le coup de ce premier pas vers le prochain retour des activités artistiques.
Hélas, Chris et moi nous n'avons pas, pour l'instant, de supports vidéo qui soient - sur toute la durée d'une chanson - à la fois satisfaisants pour la qualité du son et la variété des prises de vue.
Aussi ai-je choisi une chanson riche en images avec un honnête enregistrement sonore public et, pour le montage, j'ai glissé - entre les illustrations auxquelles vous êtes habitués - des photos réalisées lors de nos derniers concerts, ainsi que de très courts extraits vidéo (merci aux ami(e)s qui nous " filment " parfois), même si le " raccord " son-image n'est pas parfait. Raison pour laquelle le lien indiqué plus bas ne conduit pas à un YouTube public.
Quant à l'histoire de cette chanson, elle figure depuis longtemps au répertoire mais le texte ne cesse d'évoluer, surtout en ce qui concerne la fin de la troisième strophe.
Ainsi je chantais au départ " C'est une question de vie, de mort // c'est une question de vie ou de mort ". Mais le texte restait exclusivement centré sur le narrateur de la chanson. Et l'expression était trop dramatique. D'où tout d'abord " Autant la perdre que de me perdre// La laisser libre que de m'emprisonner ", comme dans cet enregistrement public. Depuis, pour des raisons d'euphonie, je chante : " Autant la perdre que de me perdre// La laisser libre que d'm'empêcher de vivre ".
Bonne découverte sous ce lien
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